À 200m avant d’arriver à la chapelle Saint-Roch tumulus de 40m/3m signalé par P. du Châtellier. Parcelle 304 ( ou 504) de la section F du cadastre révisé. Connu depuis longtemps.
Entendu de Marie Michelle Pilven : « sous ce tertre avait jadis été inhumé le cadavre d’un général normand qui, avec ses pillards, ravageaient le pays du Léon. Il était rare de passer par là, la nuit tombée, sans y voir une bête sauvage quelconque chargée, disait-on, de garder le tombeau du général »
Arasé progressivement, il fut ouvert en 1961 lors de travaux de rectification de la route par les Ponts-et-Chaussées. Une intervention de J.Briard et J.L’Helgouach permit de faire le plan du caveau et de récupérer le vase découvert.
Depuis cette date le tumulus n’existe plus.
Ce tumulus recouvrait un caveau assez décentré vers le Nord-Est. Recouvert d’une dalle mais chose curieuse il y avait une dalle plus importante encore flanquant la première. Les parois du caveau étaient en maçonnerie sèche. Il y avait au fond les restes de deux banquettes latérales en arène, qui ont dû servir à supporter un plancher en bois. Un vase biconique à deux anses put être récupéré. La forme en est élégante et les anses sont ornées d’un modelage en double gorge.
Description lors de la découverte
Description un peu différente de la découverte :
Au cours du redressement de la route départementale un engin de travaux publics mit au jour une grosse pierre la souleva et la déplaça découvrant ainsi une excavation contenant une poterie posée sur un lit de rondins demeurés en leur forme mais se décomposant en poussière au moindre choc. Le pot, fendu, se brisa. La grande pierre qui recouvrait cette sépulture est restée dans le champ au pied du talus bordant la route mais, recouverte par une inextricable végétation. Actuellement lorsque la végétation est dégagée on peut de la route voir cette énorme pierre couchée sur le talus.
La dalle de couverture en granite mesurait 2m/1m/0,45m.
Les parois de la tombe étaient en tonneau. Au fond un plancher en bois reposait sur des banquettes latérales taillées dans le sous-sol arénacé.
Vase biconique à 2 anses de 130mm de haut, 80mm à l’ouverture, 140mm à la panse et 65mm au fond.
Près de la tombe gisait un gros bloc de granite de 3,80m/1,20m/0,70m peut-être un menhir indicateur abattu (parcelle 504 F2)
Bibliographie :
J.Briard, L’Age du bronze en France Tome 3, CNRS, Picard 1984, et en ligne dans Gallia Préhistoire 1962.